mercredi 30 novembre 2016

Nouvelle Renault ZOE : Rouler 100 % électrique n’a jamais été aussi facile

 A l’occasion du Mondial de Paris 2016, Renault dévoilait, et lançait commercialement, sa nouvelle ZOE. 

Renault dote ZOE d’une nouvelle batterie Z.E. 40. 

Cette innovation double l’autonomie de ZOE. Elle en fait aujourd’hui le véhicule électrique grand public qui va le plus loin avec une seule charge. Déjà numéro 1 des ventes en Europe, ZOE voit ses possibilités d’usage s’élargir, tout en restant abordable à l’achat. Pour Renault, pionnier du véhicule électrique en Europe et leader de ce marché (voir encadré ci-dessous), ZOE dotée de la batterie Z.E. 40 est une nouvelle preuve de sa stratégie volontariste de déploiement à grande échelle du véhicule Zéro Emission1. 

Renault associe à la nouvelle ZOE des services connectés innovants. 

Pour simplifier tous les types de trajets, Z.E. Trip et Z.E. Pass facilitent l’accès aux points de charge publics et la recharge. Ces services connectés s’enrichiront au 1er semestre 2017 d’une nouvelle application smartphone, offrant notamment la navigation de porte-à-porte. La connectivité élevée dont bénéficie ZOE permet également de moduler la recharge en fonction du coût et de l’intensité carbone de l’électricité. 
2016 - Essais presse Nouvelle Renault ZOE Z.E. 40 au Portugal

Renault fait évoluer les niveaux de finition de ZOE. 


01 Une autonomie doublée 
Une autonomie de 400 km NEDC, maintenant et pour tous, grâce à la batterie Z.E. 40 
Grâce à son autonomie doublée, la nouvelle ZOE voit ses possibilités d’usage s’élargir, tout en restant le véhicule électrique le plus abordable du marché. 
Une plus grande variété d’usages 
Avec sa nouvelle batterie Z.E. 40, ZOE dispose d’une autonomie doublée par rapport à son lancement : 400 km NEDC5, soit 300 km en usage réel urbain et péri-urbain. Cela lui permet de faire oublier la question de la recharge, pour répondre, facilement, à une plus grande variété d’usages. La nouvelle autonomie de ZOE peut convaincre ceux qui hésitent encore à opter pour un véhicule électrique. Le doublement de l’autonomie de ZOE confère au conducteur une nouvelle liberté de mouvements. Elle facilite les trajets plus longs que ceux généralement observés au quotidien, ainsi que les trajets imprévus. 
– Le conducteur de ZOE peut parcourir des distances 2 fois plus longues avec une seule charge. Il a, par exemple, la possibilité de partir en week-end en ZOE sans avoir besoin de la recharger en cours de route. A noter que ZOE représente, depuis son lancement, une véritable alternative aux modèles thermiques pour assurer les trajets, plutôt courts et récurrents, du quotidien. En effet, la distance moyenne parcourue par un automobiliste européen est largement inférieure à 60 km dans plus de 80 % des cas. 
– Sur ce type de trajets, l’autonomie doublée de la nouvelle ZOE donne à son utilisateur le confort de recharger son véhicule 2 fois moins souvent. Il a ainsi la possibilité de ne brancher sa ZOE qu’une seule fois avant d’attaquer une semaine bien remplie du lundi au vendredi, par exemple. 
La plus large autonomie déjà disponible, pour un véhicule 100 % électrique grand public. 
Renault a été le 1er constructeur à croire au véhicule 100 % électrique en Europe. ZOE a été le 1er véhicule électrique grand public à passer la barre des 200 km NEDC d’autonomie. ( New European Driving Cycle, norme européenne de mesure des émissions et de la consommation
Aujourd’hui, Renault prend à nouveau une longueur d’avance : ZOE, dotée de sa nouvelle batterie, est le véhicule 100 % électrique grand public qui va le plus loin avec une seule charge. 
– Fabriquées par Renault dans son usine de Flins (près de Paris), les 1ères nouvelles ZOE seront en circulation avant la fin de l’année. Les commandes ont été ouvertes le 1er octobre, à l’occasion du Mondial de Paris pour l’ensemble des pays d’Europe, hors Royaume-Uni qui les a ouvertes le 1er novembre. 
« Le public réserve un excellent accueil à la nouvelle ZOE ! Elle a même été la Renault la plus vendue au Mondial de Paris, début octobre. Grâce à elle, un grand nombre de clients, flottes notamment, envisagent de se tourner vers l’électrique. » Guillaume Berthier - Directeur Commercial de la Division Véhicule Electrique 

Le projet ULTRA-E va déployer, sur 1100 km, des chargeurs ultre rapides aux Pays-Bas, la Belgique, l'Allemagne et l'Autriche

Le 15 Novembre, 2016 , un projet clé favorisant la mobilité routière électrique a officiellement débuté par une cérémonie de signature tenue à Bruxelles dans les locaux de l'Agence exécutive Innovation et Réseaux (INEA). 



  • Pour déployer un pilote de 25 chargeurs ultra-rapides (150-300 kW) sur le RTE-T Corridors reliant les Pays-Bas, la Belgique, l'Allemagne et l'Autriche, apportant ainsi des avantages directs pour les conducteurs de véhicules électriques;
  • Pour utiliser cette expérience pilote pour promouvoir le déploiement de stations de chargeur ultra-rapide en Europe. Cela se fera par l'analyse de modèles de marché et d'affaires, l'évaluation de l'expérience pilote et définissant un plan de déploiement de l'UE.Dans ce contexte, la possibilité d'utiliser des instruments financiers novateurs de la Banque européenne d'investissement sera étudié.

Le projet, appelé 'ULTRA-E', ​​bénéficie de plus de 6,5 millions € de financement de l'UE pour soutenir l'installation et les essais de 25 chargeurs ultra-rapides (jusqu'à 350 kW) sur les infrastructures routières sur plusieurs RTE-T de base réseau Corridors.
Logo de la Commission européenne
Le projet fait partie de ceux qui sont soutenus par l'UE dans le cadre du mécanisme pour l'interconnexion en Europe (CEF) pour instrument de transport et il a été sélectionné dans le cadre du 2015 CEF Transport appel, d'un montant de 7,6 milliards € pour financer des projets visant à améliorer les infrastructures de transport européen, promouvoir la sécurité des transports, développer des systèmes de transport intelligents et d'atténuer l'impact environnemental du secteur.

Dirk Beckers, Directeur INEA , a fait remarquer: "Ce jour marque le début d'un projet qui fournira une solution viable favorisant le développement de la mobilité électrique comme une alternative à l'utilisation de combustibles fossiles dans les transports routiers ULTRA-E, il fait partie de cette culture de l'UE ambitieux. des projets qui contribuent à rendre le secteur des transports plus respectueux de l'environnement pris en charge. "
Ses commentaires ont été repris par Mme Andreja Kodrin, représentant le cabinet du commissaire pour Mobiliy et Transport Violeta Bulc lors de la cérémonie de signature, qui a salué l'efficacité des projets tels que ULTRA-E dans la décarbonisation du secteur des transports et aider créer un réseau de recharge pour les véhicules électriques sur le réseau avec un accent sur les corridors de réseau central du RTE-T.
 Le projet ULTRA-E va déployer des chargeurs rapides aux Pays-Bas, la Belgique, l'Allemagne et l'Autriche, apportant ainsi des avantages directs aux conducteurs de véhicules électriques dans la région, qui auront la charge de leurs batteries de 300 km d'autonomie réduite de 1,5 heures à 20 minutes.
Les sites de charge ultra-rapide seront déployés à une distance moyenne de 120-150 km les uns des autres, d'Amsterdam et de Bruxelles via Munich à Vienne et à Graz. La longueur totale de la zone couverte sera plus de 1100 km.
L'objectif de l'action est double:
L'action devrait donc contribuer au déploiement de chargeurs ultra-rapides en Europe et en outre de promouvoir l'utilisation de (longue distance) EV en Europe.

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NDLR : A titre comparatif la carte des réseaux corridors déservant l'hexagone en souligne de façon flagrante la faible densité de couverture comparée à l'Europe du nord. 

1000 km d'autonomie en voiture électrique, bientôt possible ?




Cédric Fréour interroge Jean-Luc Moreau, notre ministre de l’environnement, sur l’avenir de la mobilité électrique. 
Journaliste à RMC et grand connaisseur des enjeux techniques et sociétaux de la mobilité électrique, Jean-Luc apporte un regard simple et éclairé qui permet de mieux appréhender la mutation en cours de l’automobile : peut-on imaginer des batteries avec 1000 km d’autonomie ? Quels progrès peut-on espérer pour le temps de charge ? Les réseaux électriques des principaux pays sont-ils en capacité de fournir de l’énergie pour des millions de voitures ? Les voitures thermiques sont-elles condamnées ? Quel avenir pour les moteurs thermiques ? Qui sont les pays les plus en pointe ?...

mardi 29 novembre 2016

Electromobilistes donnez votre avis sur le réseau de recharge pour VE .

📭 La consultation publique se déroule du 23 novembre 2016 au 16 décembre 2016.

Le développement des carburants alternatifs est une composante essentielle de la transition énergétique du secteur des transports. Il vise à limiter la dépendance des transports à l’égard du pétrole et à atténuer l’impact environnemental des déplacements.
Le cadre d’action national pour le développement des carburants alternatifs dans le secteur des transports et le déploiement des infrastructures correspondantes a pour ambitions de développer un réseau d’infrastructures de recharge et de ravitaillement en carburants alternatifs (bornes de recharge électriques, stations de ravitaillement en gaz naturel, stations de ravitaillement en hydrogène) pour les transports routier, maritime et fluvial, et d’apporter la sécurité à long terme nécessaire aux investissements.
Il a été établi en application de l’article 3 de la directive 2014/94/UE du 22 octobre 2014 sur le déploiement d’une infrastructure pour carburants alternatifs.
La définition du cadre d’action national s’est appuyée sur les travaux d’élaboration de la stratégie de développement de la mobilité propre publiée le 27 octobre dernier. Les parties prenantes concernées (transporteurs, constructeurs, distributeurs, associations de protection de l’environnement, collectivités) ont été consultées lors des divers stades d’élaboration du cadre.
La consultation publique se déroule du 23 novembre 2016 au 16 décembre 2016.

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Nous reproduisons les Extraits du  CANCA (cadre d’action national pour le développement des carburants alternatifs) concernant les véhicules électriques

4.2.1. Points de recharge électrique
Eléments de contexte 

La loi sur la transition énergétique pour une croissance verte du 17 août 2015 fixe un objectif de 7 millions de points de charge en 2030. 
Le nombre de points de recharge publics est en constante augmentation (de 1 800 en juillet 2012 et 9 100 en avril 2015, il est de 14 360 au 16 septembre 2016  48* ). 
Les nombreux projets dans les territoires, portés par les collectivités (et en partie financés par l’Etat au titre du programme des investissements d’avenir) ou d’initiative privée sont en cours de mise en œuvre ou planifiés. Au vu des estimations disponibles à l’été 2016, ces projets représentent un nombre de points de recharge ouverts au public à 36 000 points *49 dont l’échéance peut varier. 
La Ministre de l’énergie, de l’environnement et de la mer a indiqué, le 1er octobre 2016, que la France est aujourd’hui en avance sur cette trajectoire et devrait rapidement atteindre le million de points de charge avec : 
  •  900 000 points de charge chez les particuliers : ces points de charge peuvent être financés par le crédit d’impôt transition énergétique, qui a été reconduit pour 2017. Par ailleurs la loi de transition énergétique pour la croissance verte donne l’obligation de pré-équiper les bâtiments neufs de points de charge ;  
  • 100 000 points de charge ouverts au public, notamment grâce au prolongement du soutien au déploiement de bornes de recharge dans le cadre du programme d’investissements d’avenir. 
Cette dernière estimation reflète une prolongation du rythme passé (croissance annuelle de l’ordre de plus de 60%), reflétant le dynamisme impulsé dans le cadre de la transition énergétique et constaté dès 2016 avec le franchissement des 100 000 véhicules électriques en France.

Nombre approprié de points de recharge pour la circulation des véhicules 

La directive demande qu’un « nombre approprié de points de recharge ouverts au public soient mis en place au plus tard le 31 décembre 2020, afin que les véhicules électriques puissent circuler au moins dans les agglomérations urbaines/suburbaines et d’autres zones densément peuplées et, le cas échéant, au sein de réseaux déterminés par les Etats membres ». 
Le développement d’un réseau de points de recharge 50* ouverts au public répond à plusieurs enjeux. Il s’agit, en particulier dans les zones urbaines, de pallier les difficultés des ménages et des entreprises à pouvoir disposer d’un lieu de stationnement privé qui leur permettrait d’installer leurs propres points de recharge. Il s’agit également, en complément de la recharge privée à domicile ou sur le lieu de travail, de proposer un service de recharge permettant de renforcer la confiance des usagers dans le réseau de recharge en leur fournissant des compléments ponctuels de recharge. Afin de répondre au critère de l’article 4 de la directive qui fait référence à la possibilité de circuler pour les véhicules électriques, des travaux ont été menés pour estimer le nombre minimal de points de recharge ouverts au public permettant la circulation et la recharge des véhicules électriques sur le territoire métropolitain. Ces travaux, présentés en annexe 6.2, se sont fondés sur des critères d’accessibilité physique aux points de recharge, l’accessibilité étant mesurée soit en termes de temps d’accès à pied dans les zones urbaines (de densité supérieure à 450 hab/km2 ), soit en termes de temps d’accès en véhicules sur le reste du territoire. Dans ce cas, le réseau approprié de points de recharge ouverts au public, au sens de l’article 4.1. de la directive (critère selon lequel les véhicules électriques puissent circuler), est estimé à la fin de l’année 2020 à environ 21 000 points de recharge (hypothèse de 2 points de recharge par station) ou 35 000 (hypothèse de 4 points de recharge par station, ratio plus proche du nombre moyen de points de recharge dans les stations existantes). Ces estimations prennent compte les 14 360 points de recharge ouverts au public existants au 16 Septembre 2016. Le retour d'expérience de l'utilisation des points de recharge, et l'analyse des comportements induits par l'arrivée de véhicules à l’autonomie supérieure, permettront de préciser le nombre approprié de points de recharge ouverts au public en 2020 et ultérieurement, au regard du critère de circulation des véhicules électriques de l’article 4 de la Directive. 
48 Source : Gireve. 
49 Ce chiffre de 34 000 a été calculé de manière à éviter les doubles comptes entre projets portés par différents acteurs
50 Une station de recharge correspond en un regroupement en un même lieu d’un ou de plusieurs points de recharge 

Les résultats présentés dans cette partie 6.2. ne constituent donc en aucun cas un engagement de la France. 

6.2.1. Points de recharge électrique 

Concernant les points de recharge électrique ouverts au public, le réseau dimensionné doit permettre, dans les zones denses, aux usagers qui ne disposent pas de point de recharge privé de circuler et de se recharger dans la zone considérée. En zones rurales, il s’agit d’offrir un service de recharge complémentaire de la recharge privée, de manière à rassurer les usagers et à créer ainsi de la confiance dans le réseau de recharge, même s’il peut exister des besoins de charge principale. 
Zones d’implantation des points de charge électrique sur le territoire national 

Le zonage du territoire national s’est basé sur les constats et principes suivants : 

  • L’électromobilité est avant tout basée sur des recharges à domicile ou au lieu de travail, grâce à des bornes L’installation de ces bornes de recharge privées nécessite de disposer d’une place de stationnement privée pouvant être équipée d’une prise électrique (garage particulier, parking souterrain…) 
  • Or, un nombre important d’habitations et d’entreprises en zone dense ne disposent pas de places de stationnement privées. Un réseau de bornes ouvertes au public est donc nécessaire dans ces zones denses. 
  • Le critère de densité, déterminant, est évalué ici en se basant sur des données INSEE, qui représentent la densité (en habitant par km²) du territoire national sous forme de carré de 1 km de côté.
  • La recharge du véhicule se faisant lors de son stationnement, le critère d’inter distance kilométrique est basé sur un temps d’accès à une borne de recharge en marche à pied (ou encore, ce qui est équivalent, la durée d’un trajet marche à pied entre une borne et la destination finale). 
  • Par ailleurs, l’électromobilité se développe également en zone rurale. Les places de stationnement privées, susceptibles d’accueillir un point de recharge, y sont plus répandues qu’en zones denses. 
  • L’équipement des zones rurales contribue au maillage du territoire et permet de rassurer les utilisateurs de véhicules électriques en augmentant les opportunités de recharge et créer ainsi la confiance dans le réseau de recharge. 
  • Pour répondre à la problématique des zones rurales ne comprenant pas de zones denses, le découpage territorial en bassin de vie a été utilisé. Selon l’INSEE, « Le bassin de vie est le plus petit territoire sur lequel les habitants ont accès aux équipements et services les plus courants. Les services et équipements de la vie courante servant à définir les bassins de vie sont classés en 6 grands domaines : services aux particuliers, commerce, enseignement, santé, sports, loisirs et culture, transports. Le zonage en bassins de vie apporte un complément à travers l’analyse de la répartition des équipements et de leur accès. Son principal intérêt est de décrire les espaces non fortement peuplés »).
  • Ainsi, la recharge électrique en zone rurale est ici considérée comme un service, et les bassins de vie sans aucunes zones denses sont aussi équipés. L’accès à la station se fait en véhicule, dans la logique d’une recharge pendant d’autres activités (achats…). 
Cela abouti au zonage suivant du territoire national :
Zones denses : 968 bassins de vie soit 89 % de la population 
Seules les unités urbaines de plus de 5 000 habitants sont équipées. En effet, en dessous de ce seuil, il s’agit principalement d’habitats non denses. Au sein de ces unités urbaines, afin d’éviter les zones non peuplées (parcs, zones industrielles, etc.), seules les zones dont la densité est supérieure à 450 hab./km² sont équipées. 58*
Zones rurales : 676 bassins de vie soit 11% de la population
Il s’agit des bassins de vie sans aucune unité urbaine répondant aux critères de 5 000 habitants et zones de densité > 450 hab./km²  
58 Le seuil de 450 hab./km² correspond à la zone « urbaine » selon la classification du rapport Quinet (l'évaluation socioéconomique des investissements publics, 2013). En dessous, il s’agit d’urbain diffus, ne nécessitant à priori pas de bornes de recharge publique. Le seuil de 1500 hab.km² correspond au seuil urbain dense. 

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samedi 26 novembre 2016

Les actions en faveur du déploiement des véhicules propres en France présentés devant le Parlement Européen par Mme Ségolène Royal

Audition par la commission d’enquête sur les mesures d’émissions du Parlement européen du 25 novembre 2016: Extrait du discours de Mme Ségolène Royal


Les actions en faveur du déploiement des véhicules propres en France. 

Je voudrais compléter cette action par un panorama des actions que j’ai mis en place en faveur du déploiement des véhicules propres en France. 

Soutien à l’achat de véhicules électriques (aujourd’hui plus de 100 000 véhicules électriques circulent sur les routes françaises : 
  • grâce à la création d’un Bonus à hauteur de 10 000 euros en cas de remplacement d’un véhicule diesel de plus de dix ans,
  • en 2017, je mets en place un bonus dans le projet de loi de finances qui vient d’être voté de 1000 euros pour l’achat d’un deux ou trois roues électrique,
  • en 2017 également dans le cadre du projet de loi de finances que je viens de faire voter pour mon ministère, il y a une augmentation du plafond d’amortissement des véhicules électriques de société qui passe de 18 300 à 30 000 euros.
➤ Par ailleurs j’ai décidé d’accélérer le déploiement des infrastructures de recharge avec un objectif d’un million de points de recharge de véhicules électriques à l’horizon 2020 grâce :
  • d’une part au crédit d’impôt de la transition énergétique, qui apporte une aide de 30 % à l’installation d’une borne de recharge à domicile ; 
  • d’un lancement d’un nouvel appel à projets sur les Infrastructures de recharge dans le cadre du Programme des investissements d’avenir : 15 M€ de crédits supplémentaires, en plus des 63 M€ déjà engagés ;
  • les certificats d’économie d’énergie qui vont soutenir le déploiement de 12 000 bornes dans les zones d’activité, les entreprises et les collectivités. 
Par ailleurs une fiscalité verte est mise en place : 
  • la convergence de la fiscalité essence/diesel et la réduction des écarts entre les deux, chaque centime € transféré correspond à un transfert de 250 M€. Ce sont des décisions difficiles à prendre.
  • un alignement entre essence et diesel du régime de remboursement de TVA pour les véhicules de société : cet écart représentait 10 % du prix à la pompe. 
➤ Le soutien à l’innovation : au travers des Investissements d’Avenir, qui accompagnent les projets de démonstrateurs de nouvelles technologies, dont les chaînes de motorisation électrique mais également en matière de déplacements routiers, ferroviaires, maritimes ou fluviaux des personnes et/ou des marchandises.
La nouvelle génération aussi de transports publics, le transport par câble, est en train de monter en puissance puisque je viens d’inaugurer le premier transport par câble urbain en France à Brest et huit villes françaises vont bénéficier d’un soutien financier pour mettre en place également des transports par câble urbain. 

➤ Des administrations montrent l’exemple puisque la loi que j’ai fait voter prévoit que 50 % du remplacement des véhicules publics doivent être obligatoirement des véhicules zéro pollution

➤ En tant que Présidente de la COP21, j’ai œuvré pour qu’il y ait une coalition sur le transport propre qui s’est construite pendant la COP21, qui s’est déployée pendant la COP22 et notamment dans cette coalition les engagements des pays comme le Canada, la Chine, le Japon, la Norvège, la Suède, le Royaume-Uni et les États-Unis pour faire en sorte que les flottes de véhicules publics et des collectivités soient des véhicules propres.
.../...

vendredi 25 novembre 2016

Les "feuilles" font bruisser la toile ...

Jeudi 5 Janvier, invité du CES à Las Vegas, "Carlos Ghosn, président et chef de la direction de Nissan Motor Corp, dévoilera une vision du monde rendu meilleur par les dernières innovations technologiques de l'automobile. En raison de son rôle en tant que chef de l'Alliance Renault-Nissan, l'un des plus grands groupes automobiles mondiaux, Ghosn sera en mesure de partager les progrès de l'ère spatiale qui modifient considérablement notre compréhension de la façon dont notre monde va évoluer.
Vidéo de présentation
La rumeur court sur le net d'une annonce concernant la nouvelle LEAF pourrait y être faite. 

Au salon de l'auto de Los Angeles mercredi, Michael Bunce de Nissan Motor Co., parlant lors d'une interview reprise par Nasdaq.com , aurait indiqué que le constructeur automobile japonais est sur la refonte de sa voiture électrique Leaf et en montrera une nouvelle version bientôt. Il a dit que le véhicule aura des mises à niveau de batterie  et un design révisé.

Pour Pedro LIMA sur pushevs.com la LEAF bénéficierait prochainement de batteries de 48 puis 60 kW; la nouvelle batterie serait déjà en production à Sunderland, Royaume-Uni et également disponible à la fourgonnette électrique Nissan e-NV200.
D'après le même auteur, Nissan a d'abord été surpris avec l'autonomie annoncée de la Chevrolet Bolt EV et plus récemment par l'efficacité de la Hyundai IONIQ électrique. La Nissan Leaf redessiné pour réussir, devrait être placée entre ces deux voitures électriques...

 ... à suivre



jeudi 24 novembre 2016

Incroyable !



























Combien de fois ces dernières semaines n'ai-je pas entendu ces réflexions incrédules !

Sollicité :

  • par la MAIF pendant la semaine du 10ème anniversaire de son nouveau siège, 
  • par diverses Communautés de communes pour des animations autour du VE, 
  • par le Syndicat Départemental de l'Energie pour des inaugurations de bornes de recharge
j'ai attiré l'attention de dizaines de personnes sur les progrès réalisés par les voitures électriques en terme d'autonomie et d'économie d'énergie. 


Au delà des avantages écologiques, lorsque j'aborde l'intérêt financier du passage au 100% électrique en terme de coût de fonctionnement sensiblement réduit par rapport au thermique:

  • 1,5 € d'électricité pour faire 100 km, 
  • des freins qui s'usent moins vite grâce au frein moteur qui, en plus, recharge la batterie,    
  • des factures d'entretien considérablement allégées ( finies les vidanges, les filtres, de disque d'embrayage, et autres joints ...) des minutes d'interventions europhages qui vont avec.

nombre de mes interlocuteurs ne savaient pas ou parfois ne croyaient pas que le bonus de 6.300€ passait à 10.000 € en échange de l'envoi à la casse d'un diesel de plus de 10 ans ! 

A annoncer à certains de mes interlocuteurs que leur vieux clou qui ne vaut même pas 500 pouvait en valoir 10.000 s'ils passaient au 100% VE, je me sentais une âme de Père Noël !

Jean-Claude LE MAIRE

PS:  Si comme nous vous pensez qu'il est dans l'intérêt général et bon pour la santé d'envoyer à la casse les vieux diesels polluants nous vous invitons à signer la pétition pour faire 

mercredi 23 novembre 2016

Comment ça marche une voiture électrique ?

Cliquer pour voir la vidéo

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Test d'étanchéité !!

En Suède Renault veut accompagner la "Révolution électrique"

En Suède Renault veut accompagner la "Révolution électrique" proposée par le gouvernement qui souhaite banir le recours aux moteurs thermiques à l'horizon 2030. Afin d'accélérer et accompagner cette "Révolution électrique", Renault lance une pétition pour inciter les autorités à créer une licence de permis de conduire spécifique aux voitures électriques.
La proposition consiste à subventionner la création de cette licence en soutien à la transition énergétique et le soutien à l'utilisation du VE.

Elle comprendrait : 
  • aide au financement des 400 h de cours pour l'obtention du "permis de conduire VE"
  • recharge gratuite dans des stations sélectionnées
  • parking gratuit pour les titulaires du précieux césame. 

Pour en savoir consulter plus le site de Renault Suède

La NIO EP9 du constructeur chinois NEXT EV explose les chronos du Paul Ricard et du Nurburgring.

Le nouveau bolide électrique, avec son MW de puissance délivrée par ses quatre moteurs, a amélioré de 47 secondes le record du tour du circuit Paul Ricard et de 17 secondes celui du Nurburgring. Cette énorme puissance lui permet d'atteindre les 200 km/h en 7s et une vitesse de pointe de 313 km/h.


Malgré un chassis en fibre de carbone, un cockpit en carbone composite, elle accuse sur la balance ses 1735 kg, dont 635 kg pour la seule batterie qui lui assure une autonomie de 427 km et peut être rechargée en quarante cinq minutes.


NextEV emploie 2000 personnes sur les sites de San Jose, Shanghai, Munich, Londres et dans huit autres sites. Les actionnaires sont essentiellement chinois et américains (Tencent, Temasek, Sequoi Capital, Lenovo, TPG, etc.).
Elle participe également au championnat de Formule e 

lundi 21 novembre 2016

Appliquer la prime de conversion - "superbonus" - de 4.000 € au marché du VE d'occasion ?

Petition : Avec la Promotion Associative du Véhicule Electrique exigeons l'application de la prime à la conversion ( anciennement superbonus ) y compris pour l'acquisition d'une voiture 100% électrique d'occasion qui envoie un vieux diesel à la casse

Les motifs qui justifient cette extension de la mesure aux VE d'occasion :
  • Le projet de réforme du bonus-malus pour 2017, ( note 2) recentre le bonus sur les véhicules neufs les moins émetteurs de CO2. Par contre il diminuerait le bonus pour les VE de 6.300 à 6.000 € tout en maintenant la prime globale à 10.000 €  en portant le surbonus de 3.700 à 4.000 € dans le cas de mise à la casse d'un diesel de plus de 10 ans. 
  • Comme le rappelle la Cour des comptes ( note 1) " la prime de conversion, qui a remplacé le super-bonus au 1er avril 2015, est accordée lorsque l'achat d’un véhicule émettant peu de CO2 s'accompagne du retrait de la circulation, à des fins de destruction, d’un véhicule diesel de plus de 10 ans".  
  • Le montant de cette prime de conversion, de même que ses conditions d’attribution, sont très différentes des règles applicables au super-bonus. En particulier, l’attribution d’une prime à la conversion n’est plus forcément liée au bénéfice du bonus."
Les motivations qui justifient son application aux 100% VE d'occasion:
  • Envoyer à la casse un diésel de plus de 10 ans et le remplacer par un VE d'occasion est aussi bénéfique pour l'environnement que son remplacement par un VE neuf. 
  • L'Etat ne paye pas deux fois la prime de conversion pour un même VE puisqu'il ne s'agit évidemment pas du même diésel ! 
  • Quantité des vieux diésels les plus polluants sont détenus par des personnes n'ayant pas les moyens d'acquérir un véhicule plus récent; leur imposer la "double peine" de les laisser s'empoisonner et de participer à la pollution ambiante est absolument contraire aux idéaux de fraternité républicaine.  
  • Nombre de ménages à faibles revenus ont, par la hausse des loyers et de l'immobilier, été chassés des centre-villes et des sites privilégiés par les dessertes de transports en commun compatibles avec leurs contraintes de subsistance (emplois précaires, ressources alléatoires ...).
  • Le faible coût d'utilisation du véhicule électrique allègera leurs charges.
  • Le "politique" qui reconnait aujourd'hui l'erreur d'avoir encouragé le passage au diesel doit aider efficacement ceux qui veulent absolument en sortir, pour passer à l'électromobilité, conformément aux engagements de la COP21. 
Jean-Claude LE MAIRE

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1 - Cour des comptes : Note d'analyse de l'éxécution budgétaire 2015  

2 - Le projet de loi de finances 2017 modifie les règles du bonus , malus et super bonus. 

Objectif de la réforme 

Dans le cadre de sa politique en faveur de la transition énergétique, réaffirmée à l’occasion de la COP 21, le Gouvernement souhaite renforcer les instruments incitatifs en faveur de la réduction des émissions de CO2. A cet effet, en 2017, le Gouvernement propose de faire évoluer le barème du bonus-malus automobile. Cette évolution, fondée sur une adaptation du barème aux évolutions du comportement des consommateurs et des techniques des constructeurs, permettra d’en améliorer l’efficience, et d’assurer l’équilibre financier d’ensemble du dispositif. 

Descriptif de la mesure 

La réforme proposée vise, à compter du 1er janvier 2017, à mettre en œuvre : 
  • un abaissement du seuil d’application du malus de 131 à 127 grammes d’émission de dioxyde de carbone par kilomètre (g CO2 /km) ; 
  • un malus permettant d’éviter les effets de seuil du précédent barème, désormais lissé de 50 € pour les modèles de véhicule émettant plus de 127 g CO2 /km jusqu’à 10 000 € pour les véhicules émettant plus de 191 g CO2/km. Ce nouveau barème de malus proposé permet d’équilibrer budgétairement le dispositif de bonus/malus, tout en garantissant l’incitation économique à la baisse des émissions de CO2 des véhicules neufs vendus pour se rapprocher progressivement de l'objectif de 95 grammes d'ici 2020. 
Une évolution du bonus, relevant du domaine réglementaire, accompagnera ces adaptations afin de concentrer les aides sur le soutien aux véhicules les moins émetteurs de CO2. Depuis avril 2014, plus de 50 000 véhicules électriques ont été immatriculés contre moins de 25 000 sur les quatre précédentes années. Ainsi :
  • un nouveau bonus en faveur des véhicules deux roues motorisés, dont les contours seront précisés dans les semaines à venir, va être mis en place ; 
  • la prime globale à 10 000 € en cas de mise à la casse d’un véhicule diesel de plus de 10 ans sera reconduite, en faisant évoluer le bonus électrique de 6 300 € à 6 000 €, et le surbonus de 3700 à 4000 €. Un plafond sur le prix des véhicules bénéficiant du bonus sera également introduit ; 
  • le bonus en faveur des véhicules hybrides rechargeables sera maintenu à l’identique (soit un montant de 1 000 € en moyenne) ; 
  • le bonus en faveur des véhicules hybrides non rechargeables (« full hybride ») qui était de 750 € en 2016 sera mis en extinction à compter de 2017, dans la continuité de sa diminution progressive ces dernières années, afin de tenir compte de la maturité de cette technologie.

Recette estimée 

Le rendement supplémentaire lié à la mise en place du nouveau barème du malus est estimé à 124M€. Cela permettra d’atteindre un niveau de recettes totales estimé à 347 M€ en 2017 soit un rendement identique au montant prévisionnel des dépenses 2017 de bonus, et globalement équivalent à celui constaté au moment de la dernière évolution du barème en 2014. 
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L'emploi au défi de l'essor des voitures électriques (Le Monde 20/11/2016)

20 Novembre 2016

Les moteurs électriques sont moins gourmands 
en pièces et main-d'œuvre que les thermiques



Un choc en Allemagne, un frisson dans le monde entier. En annonçant, vendredi 18  novembre, la suppression de 30 000 emplois dont 23 000 outre-Rhin, Volkswagen (VW) – la " voiture du peuple " – a changé d'époque. L'entreprise a pris acte sur le plan social de son virage stratégique. Ce tournant majeur, pris sous la contrainte du scandale des moteurs truqués, a conduit la marque à se lancer avec toute sa puissance dans la voiture électrique.
Le géant allemand compte vendre plus de trente modèles de véhicules électriques d'ici à 2025. " Volkswagen va développer l'une des meilleures offres électriques et hybrides du marché ", constate Laurent Petizon, directeur du cabinet de conseil spécialisé en automobile AlixPartners.
Or le moteur électrique est un objet relativement simple. La propulsion électrique nécessite un sixième des pièces d'un moteur à explosion, sans compter l'absence de boîte de vitesses. Sa valeur dans le coût final d'un véhicule avoisine les 10  %. Soit quatre fois moins que pour une motorisation à essence ou diesel, qui nécessite un plus grand nombre d'ingénieurs, de techniciens et d'opérateurs pour son développement et sa fabrication.
De là à voir dans l'électromobilité un fossoyeur des emplois automobiles, il n'y a qu'un pas. " La voiture électrique nécessite moins d'intensité de main-d'œuvre, confirme un constructeur concurrent de VW. A la production, mais aussi à l'entretien et à la prévente. " Alors, qu'est-ce qui fait la valeur d'une voiture électrique si ce n'est pas le moteur ? Réponse : la batterie. Et, dommage, les éléments fondamentaux de cette batterie viennent presque exclusivement de Corée du Sud et du Japon, fournis par LG, Samsung ou Panasonic.

Vent de panique

Un défi pour l'économie allemande, ultradépendante de la branche automobile (785 000  salariés, 368 milliards d'euros de chiffre d'affaires chaque année). Les industriels voient venir avec horreur un déplacement majeur des compétences : une grosse partie de la valeur ajoutée que les ingénieurs motoristes ont accumulée ces dernières décennies pourrait s'effondrer. En Allemagne, les syndicats, les scientifiques et certains représentants de l'industrie comme Henning Kagermann, directeur de la Plateforme nationale pour l'électromobilité (NPE), insistent donc pour que le pays se dote de ses propres usines à batteries et n'abandonne pas cette partie de la chaîne de valeur.
Au final, la transition vers l'électrique concerne toute l'industrie automobile. Les constructeurs comme VW bien sûr. Mais peut-être plus encore les sous-traitants spécialisés dans les systèmes antipollution et dans la mécanique du moteur (refroidissement, turbos, circuit d'air, injection). Des groupes comme Continental, ZF Friedrichshafen, Schaeffler, ou encore Faurecia sont au premier rang. -Selon les évaluations, entre 100 000  et 250 000 emplois sont, en Allemagne, liés au moteur -thermique.
Ce serait donc un vent de panique électrique qui aurait incité VW à revoir la dimension de ses équipes de production. " C'est une bonne excuse mais ce n'est pas la bonne raison, ironise un expert du secteur. Faut-il rappeler que les ventes de voitures électriques pèsent actuellement seulement 1  % du marché ? "
Les projections les plus optimistes envisagent qu'une voiture sur cinq vendues en Europe en  2030 sera une pure électrique.
Les futurologues prédisent plutôt que le choix du consommateur se portera vers les véhicules hybrides (à 46  %) qui, par définition, ont deux moteurs, un électrique et un thermique. Le moteur à explosion de grand-papa n'est donc pas près de mourir.
Et si le cabinet AlixPartners prévoit, à l'échelle européenne, la fermeture de sept usines liées aux motorisations purement thermiques d'ici à 2025, il prédit aussi l'ouverture de treize sites consacrés d'une manière ou d'une autre aux moteurs hybrides.
" Nous assistons en ce moment, à notre niveau, à une croissance mondiale des volumes, y  compris sur les moteurs thermiques, assure Jean-Michel Juchet, directeur des affaires publiques de BMW France. De notre côté, nous augmentons plutôt nos effectifs. Nous devons faire face à des besoins grandissants, en particulier dans la recherche et le développement. "
La substitution n'est donc pas pour demain. " Elle finira par avoir lieu, ajoute M. Juchet. Si l'on se projette très loin, le mix de motorisation pourrait être de 50-50. Mais les ajustements se feront de manière très progressive. "
Si l'explication électrique n'est pas suffisante pour expliquer la purge VW, que reste-t-il ? Le poids financier prodigieux du scandale des moteurs truqués bien évidemment : 30  à  38  milliards d'euros de pertes au total.
Mais aussi, et surtout, un déficit chronique de rentabilité qui ne date pas du Dieselgate. " La compétitivité de VW n'est pas optimale, note Bertrand Rakoto, analyste au cabinet D3  Intelligence. Elle remonte au choix, effectué par l'entreprise dans les années 2000, d'augmenter les volumes pour devenir numéro un mondial, choix qui s'est fait au détriment de sa rentabilité. "
D'autres voient dans la décision de réduction des emplois en Allemagne le premier signe d'une stratégie à venir de délocalisation. " VW est en train de préparer la production low cost de voitures d'entrée de gamme dans un pays à bas coût,croit deviner un consultant spécialiste des stratégies industrielles. Son modèle, c'est Renault qui, avec sa petite Kwid à 3 500  euros, engrange les succès de manière remarquable. " Un nouveau choc à venir au pays de la " voiture du peuple ".
Éric Béziat, avec Cécile Boutelet (à Berlin)
© Le Monde

Volkswagen présente dans une première mondiale au Salon de l'auto de Los Angeles, la dernière génération de l'e-Golf *

  • Le nouveau e-Golf avec 50% de rayon d'action supplémentaire ( 300 km NEDC soit  environ 220 km réels )
  • Les fonctions standard comprennent un nouveau système d'infodivertissement de 9,2 pouces et d'assistance à la conduite.
Dans "cycle de conduite européen Nouveau" (NEDC) des résultats allant jusqu'à 300 kilomètres. Volkswagen est l'e-Golf * année modèle 2017, une nouvelle batterie lithium-ion avec une teneur en énergie a été augmenté, passant de 24,2 kWh à 35,8 kWh *.  la batterie est à un chargeur rapide (DC / 40 kW) à 80 pour cent rechargée en une heure, la nuit ou tout en travaillant en chargeant sur un boîtier mural (AC / 7,2 kW), la batterie est pleinee en moins de six heures. 
Le moteur électrique développe désormais 100 kW * et donc 15 kW de plus que la première version de l'e-Golf. Simultanément le couple maximal  est passée de 270 Nm à 290 Nm *. 
La consommation moyenne de l'e-Golf * est situé dans le "New European Driving Cycle» (NEDC), avec 12,7 kWh / 100 km *. 
Pour le modèle 2017,  pas encore homologué ni commercialisé, les performances de l'e-Golf atteint les 100 kilomètres par heure  en 9,6 secondes, pour une vitesse de pointe  150 km / h. 

 Cliquez pour voir la présentation
Cliquez pour voir la présentation.

L' ACCIONA 100% électrique sera à nouveau au départ du Dakar 2017

Caractéristiques de l'ACCIONA



dimanche 20 novembre 2016

Ça va Pulser sur le territoire aquitain !

Après un appel d’offre lancé par les 5 syndicats d’énergie d’Aquitaine, le projet est en train de voir le jour et prévoit l’installation de plus de 500 bornes de charge Pulse LAFON à travers toute la Nouvelle-Aquitaine ; l’électromobilité est sur la bonne voie !


Un  nouveau réseau de bornes de charge en milieu rural 

Porté par les 5 syndicats d’énergie, le projet de bornes de charge du Sud-Ouest est à ce jour le plus important déploiement d’infrastructures de charge attribué à un seul constructeur en France. L’installation des points de charge est principalement orientée vers les milieux ruraux pour rendre accessible la recharge et ainsi favoriser le développement du véhicule électrique. Les premières bornes PULSE ont été installées pendant la saison estivale et couvrent à ce jour un large périmètre dans toute l’Aquitaine. (Périgueux, Bergerac, Trélissac, Libourne, Lacanau, Arcachon, Langon, Libourne,….). L’accès à ces bornes se fait via un badge fournit par les syndicats d’énergies à l’exception de la Gironde où l’accès est en libre-service. Un site dédié au service de recharge sera très prochainement mis en ligne afin que les usagers puissent commander leur badge, localiser un point de charge.

LAFON Technologies met son savoir-faire d’industriel au service de la mobilité 

Pour ce marché, LAFON Technologies a repensé sa borne de charge Pulse 3-22kW pour proposer un produit en adéquation avec les nouvelles attentes des usagers et les évolutions réglementaires. Grâce à un design novateur la Pulse 22 WLine dispose d’une accessibilité optimale aux prises. Evolutive, la borne de charge est prédisposée pour accueillir un lecteur de cartes bancaires qui permettrait le paiement de la charge et un retour sur investissement. L’interface utilisateur de la borne a également été revisitée pour simplifier l’usage et optimiser le parcours client. Enfin, cette borne de dernière génération destinée à la voirie intègre directement le point de livraison pour faciliter son intégration paysagère et son raccordement au réseau.

Les bornes de charge déjà mises au défi 


Du  21 au 23 septembre, le Tour Nouvelle Aquitaine a sillonné la Région et relié les villes de Poitiers, Limoges et Bordeaux pour un parcours d’environ 200km par jour. Ce sont plus d’une vingtaine de véhicules électriques qui ont participé à l’événement et démontré tout l’intérêt de la mobilité électrique. LAFON Technologies s’est associé à l’événement en apportant le plein en énergie à tous ces véhicules grâce aux bornes de charge qui ont été récemment installées dans les secteurs parcourus. Une belle manière de présenter le réseau d’infrastructures de charge qui se déploie dans la Région et de promouvoir le véhicule électrique.

A propos de LAFON Technologies 
Appartenant au Groupe MADIC, LAFON Technologies industriel français, est spécialisé dans l’équipement de l’aval pétrolier et s’inscrit dans une démarche de développement durable. LAFON axe depuis 7 ans sa stratégie de croissance sur l’innovation dans des produits respectueux de l’Homme, l’Entreprise et l’Environnement : pétro- équipements novateurs, cuves carburants insensibles au vieillissement, camions-porteurs et stations-mobiles propres, automates de paiement à écrans tactiles, système Web de maintenance prédictive. LAFON offre aujourd’hui une solution complète pour la recharge des véhicules électriques (Bornes de charge AC / DC communicantes et système de supervision ChargePulse) et compte plus de 700 points de charge déployés en France et en Europe. 
En savoir plus : www.lafon.fr  /  www.pulse.lafon.fr

jeudi 17 novembre 2016

NISSAN : 75 000 VEHICULES 100% ELECTRIQUES EN EUROPE

  • Le marché des véhicules 100% électriques est en plein essor
  • Pionnier du segment depuis 2010, Nissan franchit le palier des 75 000 immatriculations en Europe
  • Plus de 250 000 véhicules 100% électriques Nissan dans le monde
  • Au premier semestre 2016, les ventes de la Nissan LEAF ont augmenté de 10% et celles du e-NV200 de 34%
  • Nissan Intelligent Mobility : stratégie long terme de la marque
  Les ventes de sa Nissan LEAF ont grimpé de 10% en Europe au cours du premier semestre 2016, comparativement à la même période l’an dernier. Plus de 75 000 conducteurs européens dans 43 pays possèdent un véhicule Nissan 100% électrique.
Cette annonce contribue directement au succès de la marque sur ce marché : plus de 250 000 véhicules 100% électriques Nissan ont été vendus à travers le monde. Cette étape supplémentaire renforce la vision de Nissan d’un futur sans émission à l’échappement, dans le cadre de sa stratégie Intelligent Mobility.
Les ventes de véhicules 100% électriques ont notamment augmenté fortement grâce à la performance commerciale du fourgon compact e-NV200, en hausse de 34% depuis le début de l’exercice 2016. De nombreuses entreprises à travers l’Europe ont fait l’acquisition d’un Nissan e-NV200 100% électrique, qui bénéficie depuis peu d’une garantie constructeur cinq ans unique sur le marché des VUL.
 Gareth Dunsmore, Director of Electric Vehicles de Nissan Europe, a déclaré : « En Europe, le marché des véhicules 100% électriques se développe à un rythme très soutenu. Dans le cadre de la vision Nissan Intelligent Mobility, notre objectif consiste à offrir à nos clients un futur plus sûr et plus durable. C’est notamment le cas au travers de notre gamme de véhicules 100% électriques tels que la Nissan LEAF et le e-NV200. En améliorant constamment nos ventes, nous encourageons toujours plus de conducteurs à se tourner vers l’électrique et, à terme, à mettre en place un futur sans émission à l’échappement ».
 Dans l’Hexagone, près de 10.000 Nissan LEAF ont été vendues depuis 2011. Il y a quelques mois, le fourgon compact Nissan e-NV200 et le ludospace e-NV200 Evalia ont été intégrés au catalogue de l’UGAP, offrant ainsi aux administrations et collectivités locales une solution de mobilité sans émission à l’échappement.
Dans l’Hexagone et en Corse, près de 270 bornes de recharge rapide permettent aux clients Nissan de se recharger gratuitement de 0 à 80% en moins de 30 minutes.
Avec la LEAF 30 kWh qui propose une autonomie de 250 km (NEDC) et pas moins de 3 900 bornes de recharge rapide installées sur le continent, conduire un véhicule 100% électrique n’a jamais été aussi simple et pratique. Fort de clients ayant déjà parcouru plus de 2,5 milliards de kilomètres électriques, Nissan s’emploie à instaurer un avenir plus intelligent et plus durable. 
Pionnière du marché depuis 2010, la Nissan LEAF est la voiture 100% électrique la plus vendue au monde.
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NDLR : Quelques exemples locaux

mardi 15 novembre 2016

Nouveaux usages de la voiture. Quel avenir ? Quels impacts ?

Dans l'intéressante étude présentée ci dessous, réalisée pour le Commissariat Général au Développement Durable intitulée Les usages novateurs de la voiture et nouvelles mobilités (PDF - 272.9 ko) nous sont présentés 3 scénarios qui gagneraient à introduire une différenciation tenant compte de l'électromobilité comme source de diminution du CO² et de création de nouveaux emplois.  
Si vous partagez notre analyse signez et faites signer notre pétition.

Jean-Claude Le Maire
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Les nouvelles mobilités comme le covoiturage et l’autopartage se développent notamment grâce au numérique. Elles sont très utilisées dans les grandes villes où il existe pourtant des modes de transport alternatifs à l’automobile. Elles sont moins présentes dans les territoires les moins denses, davantage dépendants de l’automobile, notamment en raison de la difficulté d’atteindre une masse critique permettant aux services d’être rentables.
L’étude Usages novateurs de la voiture et nouvelles mobilités, copilotée par le ministère de l’environnement avec le Pôle interministériel de prospective et d’anticipations des mutations
économiques (PIPAME), évalue le potentiel de développement de ces nouvelles pratiques.
Elle élabore trois scénarios selon le type d’acteur qui jouerait un rôle moteur (pouvoirs publics, constructeurs automobiles, acteurs du numérique), et évalue pour chacun les impacts environnementaux et économiques, notamment en termes d’emploi pour les filières automobiles. Elle identifie des leviers d’action.

dimanche 13 novembre 2016

Renault e.dams remporte le ePrix de Marrakech

Sébastien s’était qualifié en deuxième position sur le Circuit International Moulay El Hassan, mais il avait écopé d’une pénalité de cinq places sur la grille à cause d’un problème avec l’extincteur de sa monoplace.
 La stratégie de l’équipe, associée à une gestion efficiente de l’énergie et au pilotage exemplaire de Seb, se traduisait la huitième victoire du Suisse en Formula E.Nicolas Prost effectuait également une course solide et mature, passant de la sixième place sur la grille à la quatrième sous le drapeau à damiers. Lors du tirage au sort, Nico avait été placé dans le premier groupe des qualifications et il avait manqué l’accession à la Superpole.Renault e.dams quitte Marrakech avec 74 points au Championnat, devant ABT Schaeffler Audi Sport et Mahindra Racing, à égalité avec 36 points. Sébastien totalise 50 points au Championnat Pilotes, tandis que Lucas di Grassi, son plus proche rival, en compte 28. Nicolas Prost est troisième avec 24 points.Renault e.dams, Sébastien et Nicolas devront maintenant patienter jusqu’au 18 février 2017 pour reprendre la piste. La troisième manche de la saison se déroulera à Buenos Aires (Argentine), sur le circuit de Puerto Madero.
Sébastien – n°9 :« Mes voitures étaient incroyables aujourd’hui, avec un équilibre vraiment très bon. Dans mon premier tour, j’ai utilisé un peu trop d’énergie. Après cela, nous avons été en mesure d’économiser un peu de charge pour attaquer ultérieurement dans mon run. Cela a bien fonctionné pour nous ! Nous savons que nous avons une voiture efficace et nous devions en tirer avantage après être partis plus loin sur la grille que ce que nous voulions. J’ai pu tirer tout ce que je voulais de la voiture et cela démontre à quel point l’équipe travaille bien. C’est un début de saison très positif ! »
Nicolas – n°8 :« Je suis satisfait de ma course, mais un peu frustré de ne pas avoir été en mesure de me qualifier plus haut sur la grille. J’ai montré un bon niveau de performance en essais libres, mais la Q1 reste la session la plus difficile. Pourtant j’étais proche de la Superpole. J’ai consommé un peu trop d’énergie dans mon premier tour, ce qui signifie que j’ai dû être plus économe par la suite. Malgré cela, j’ai pu doubler Daniel Abt et continuer à attaquer. J’aurais évidemment préféré terminer sur le podium ici – et à Hong Kong aussi – mais le plus important est de marquer des points. »
Vincent Gaillardot, Chef de projet Renault Sport :« C’était intéressant de tester la Z.E.16 en conditions de course sur un circuit permanent. Cela nous donne encore plus d’informations sur la hiérarchie entre les teams. Les qualifications ont démontré que c’est très serré entre nous, Citroën, Mahindra et Audi également. Le problème que nous avons eu avec l’extincteur est inhabituel, il semble que le gaz se soit déchargé. Heureusement, nous avons été en mesure de revenir pendant la course. Aujourd’hui, nous avons confirmé que notre package est très efficace en conditions de course et les deux pilotes ont su en tirer avantage. »
Jean-Paul Driot, copropriétaire :« C’est très positif d’attaquer l’hiver avec une belle avance au Championnat, spécialement avant la longue pause qui nous sépare de Buenos Aires. Sébastien a produit une course très solide pour effacer sa pénalité et ce résultat est complété par la belle prestation de Nicolas. C’était un bel effort de l’ensemble de l’équipe. Nous ne nous sommes pas laissés distraire par le rythme de nos rivaux en début de course et nous sommes restés concentrés sur notre propre stratégie. Le résultat s’est concrétisé sous le drapeau à damiers. »
Alain Prost, copropriétaire :« C’était une grande journée ! L’équipe s’améliore à chaque course. Même si nous ne démarrons pas de la première ligne, nous pouvons quand même gagner. C’est un peu comme à Hong Kong, lorsque nous n’avions pas pu montrer notre meilleure forme en qualifications. Mais il semble que le rythme des uns et des autres est plus serré en course et c’est positif pour le championnat. Nous nous sommes concentrés sur la course lors des essais libres et cela nous a bénéficié lorsqu’il s’est agi d’effacer la pénalité de Sébastien. L’équipe et les deux pilotes ont délivré ce qu’il nous fallait. Deux victoires pour Seb et deux quatrièmes places pour Nicolas constituent un solide début de saison pour défendre nos titres. Évidemment, nos rivaux progressent sans cesse, mais nous n’allons pas nous relâcher pour éviter qu’ils nous rattrapent ! »

Résultats du ePrix de Marrakech
1. Sebastien Buemi
2. San Bird
3. Felix Rosenqvist
4. Nicolas Prost
5. Lucas di Grassi
6. Daniel Abt
7. Oliver Turvey
8. Jean-Éric Vergne
9. Nick Heidfeld
10. José-María Lopez

Championnat Teams
1. Renault e.dams - 74
2. ABT Schaeffler Audi Sport - 36
3. Mahindra Racing - 36
4. Andretti Formula E - 19
5. DS Virgin Racing - 18
6. NEXTEV NIO - 13
7. Faraday Future Dragon Racing - 7
8. TECHEETAH - 4
9. Venturi Formula E Team - 3
10. Panasonic Jaguar Racing - 0

Championnat Pilotes 
1. Sebastien Buemi - 50
2. Lucas di Grassi - 28
3. Nicolas Prost - 24
4. Felix Rosenqvist - 19
5. Sam Bird - 18
6. Nick Heidfeld - 17
7. Antonio Felix da Costa - 10
8. Oliver Turvey - 10
9. Robin Frijns - 8
10. Daniel Abt - 8