lundi 24 novembre 2014

RN 21 : Les Hautes Pyrénées de mieux en mieux branchées, mais peuvent mieux faire.

M. Bruno Rouch
L'inauguration des nouvelles bornes de recharge, pour les voitures électriques, installées par LECLERC sur son parking du centre commercial MERIDIEN à Tarbes-Ibos a permis à M Bruno Rouch, directeur du Syndicat Départemental de l'Electricité 65 de constater l'avancement de la cause de l'électromobilité dans le département des Hautes Pyrénées. 
L'implantation de ces nouvelles bornes illustrent le partenariat public-privé souhaité par les responsables départementaux dans le cadre du plan de développement de la mobilité électrique présenté en Juin 2014. 


L'accès à ces bornes est autorisé à partir de la reconnaissance de la carte de fidélité du magasin. Elles proposent 3 types de connexion: normale 220 V, et accélérées de type 2 (norme européenne) et type 3 à 22 kW.

Différents constructeurs étaient présents lors de cette inauguration et exposaient leurs modèles électriques ou hybrides dans le cadre d'un "mini-salon" de la mobilité durable.

Borne de recharge rapide chez NISSAN Tarbes-Ibos (65)
A quelques hectomètres de là, le village automobile du groupe EDEN regroupe les constructeurs RENAULT, NISSAN, DACIA, MITSUBSHI, KIA et SEAT. 
La concession NISSAN est par contre la seule à proposer la première borne de recharge rapide du département au format Chademo.  

L'occasion de souligner encore une fois dans ces colonnes, la nécessaire concertation entre les acteurs publics et privés pour que le réseau national de bornes prenne en charge l'implantation de points de recharge rapide assurant aux électromobilistes la continuité dans la réalisation d'un parcours. Offrir dans un département la recharge gratuite à des clients pour les commerces, à des touristes pour les lieux touristiques, constitue certes une bonne politique commerciale, mais encore faut-il que les automobiles et passagers arrivent jusque là. Chaque collectivité ne peut pas se contenter d'une approche locale de l'implantation des bornes, elle doit s'inscrire dans le plan national avec le soutien des régions et des départements. Comment d'un côté augmenter la taille des régions et donc les distances à parcourir sans prendre en compte les moyens nécessaires à l'intérieur de cette région et vers les régions voisines ?  Les stations de montagne regroupées dans N'PY envisagent d'implanter des bornes en altitude. Bonne idée mais là des prises simples suffisent puisque le véhicule va générer de l'électricité en descendant; par contre  il est absolument nécessaire de permettre la recharge avant d'attaquer l’ascension. 

C'est pourquoi nos pensons nécessaire une coordination entre tous les niveaux de décision et d'aménagement du territoire pour arriver à un maillage d'une borne rapide tous les 50 km nécessaire pour accompagner le développement de la mobilité électrique. 
Jean Claude LE MAIRE

jeudi 20 novembre 2014

McPhy et TOTAL associés dans le projet d'hydrogène "vert" allemand H2BER permettant de stocker le surplus d'énergie éolienne et photovoltaïque.

Ce projet de démonstration consiste à produire de l'hydrogène "vert" à partir d'un surplus d'énergie éolienne, à l'aide d'un électrolyseur, et à travers un stockage solide, une infrastructure de remplissage d'hydrogène pour bus et voitures et une centrale de cogénération à hydrogène.
Photos et documentation McPhy
L'énergie renouvelable provenant d'un parc éolien d'Enertrag proche du nouvel aéroport de Berlin sera convertie en hydrogène par un électrolyseur de McPhy Energy qui lissera les fluctuations et surplus d'énergie éolienne.
Total et Linde construiront l'infrastructure nécessaire à distribuer ce carburant à des bus et automobiles fonctionnant à piles à combustible.
Par ailleurs, un stockage solide d'hydrogène de nouvelle génération de McPhy Energy permettra à la centrale d'énergie de 2G de fournir, à la demande, et de manière flexible, de l'électricité ou du chauffage à partir de l'hydrogène stocké.
L'intérêt de ce projet est multiple:
  • Produire un carburant zéro émission pour des voitures ou bus roulant à hydrogène et/ou alimenter d'autres stations de remplissage hydrogène.
  • Réinjecter dans le réseau de gaz naturel ou sur le réseau électrique l'énergie issue du surplus d'EnR
  • Optimiser un système soumis à de fortes contraintes d'alimentation électrique et mettant en jeux de nombreux éléments technologiques.
Mise en place : 2014
Financement : État Allemand

Partenaires du projet : McPhy pour l'électrolyseur et le stockage solide, Total et Linde pour la station de remplissage à hydrogène, Enertrag pour le parc éolien, 2G pour la centrale de cogénération.

mercredi 19 novembre 2014

D’ici 5 ans, les voitures électriques n’auraient plus besoin de batterie ? (Daily Geek Show)

Les voitures électriques fonctionnent avec des batteries ou accumulateurs pour emmagasiner, transporter et délivrer l’énergie nécessaire à leur fonctionnement. 
Pourtant, des chercheurs ont prévu que d’ici 5 ans, ces véhicules en seront dépourvus grâce aux supercondensateurs. On vous explique tout sur cette technologie d’avenir.

Les batteries (notamment leur autonomie, leur encombrement et leur prix) semblent être le facteur limitant l’essor des voitures électriques. Bien qu’il y ait eu des progrès impressionnants concernant les batteries au cours de ces dernières années, une équipe de chercheurs a trouvé le moyen de s’en passer grâce à un film supercondensateur. La suppression des batteries sera donc possible d’ici 5 ans. Les travaux issus de la collaboration entre les scientifiques de l’université Rice et l’université de technologie du Queensland ont été publiés dans le Journal of Power Sources et dans la revue Nanotechnology.

mardi 18 novembre 2014

Charge Map nous invite à découvrir "sa face cachée". Visite guidée avec son fondateur Yoann NUSSBAUMER

Un travail d’intérêt public

equipe-chargemap
Ce travail de l’équipe qualité de Charge Map n’est pas toujours visible, pourtant il est indispensable pour que les données soient justes.
Une autre facette de notre travail consiste à remonter quand un point de charge est défectueux à certains opérateurs qui jouent le jeu de nous fournir leurs données. L’équipe Nissan, notre partenaire, est ainsi prévenue dès qu’il y a un souci sur une des nombreuses bornes de recharge rapide qu’elle a installé.
Notre objectif est d’aider la mobilité électrique à se développer, dans la mesure de nos ressources. Nous sommes 3 personnes à gérer ChargeMap… il est parfois difficile de répondre à toutes les sollicitations !
Nous répondons par exemple à de nombreuses requêtes de journalistes qui recherchent des statistiques sur le déploiement de bornes de recharge en France et en Europe.

L’importance de la plateforme technique

code
Au centre de ChargeMap, il y a la base de données et l’infrastructure technique qui gère le site web, le site mobile, l’application mobile, l’API et notre espace d’administration.
rome, notre développeur, réalise la majeure partie des développements mais pour certains aspects nous faisons appel à des partenaires externes : Hakan pour le développement et Jonathan pour le design. Une équipe de traduction externe est également constituée pour gérer les 7 langues (et bientôt plus) dans lesquelles est traduite l’application ChargeMap. De mon côté, je gère entre autres la partie conception produit.
L’année 2014 est d’ailleurs une année charnière : toute l’infrastructure technique de ChargeMap est en train d’être refaite pour pouvoir proposer de nouveaux services et démarrer la couverture des USA l’année prochaine.
Nous accueillons également un stagiaire, passionné par les problèmes informatiques complexes, qui travaille sur un outil de calcul d’itinéraire tenant compte du relief et de différents paramètres liés aux véhicules électriques. Pour mener à bien cette mission, il croise des données issues de la Nasa avec d’autres données géographiques sur lesquelles il applique des calculs qui peuvent faire mal au crâne :-)

lundi 17 novembre 2014

vendredi 14 novembre 2014

Cité de la réussite 2014 - Carlos Ghosn répond aux questions des étudiants et de David Pujadas


Carlos Ghosn a ouvert les débats de la Cité de la Réussite. Le thème de l'édition 2014 était Place à l'Audace. Une heure trente d'échanges fort riches d'enseignement sur les choix et la stratégie de ce capitaine d'industrie visionnaire dans lesquels nous avons relevé les apports suivants:" L'audace çà se cultive, ça se développe et ça mûrit. Ce qui mène à l'audace c'est la passion.  Il faut réhabiliter le succès et les équipes qui ont franchi les obstacles." 

Sur la voiture autonome 
  • Nous avons l'audace de faire le pari de la voiture autonome. 
  • La voiture autonome n'est pas une voiture sans conducteur, mais une voiture qui rend le temps passé à bord utile et agréable pour le chauffeur. 
  • La voiture autonome va se développer à partir de "briques" d'autonomie qui vont équiper progressivement la voiture de tous les jours. 
  • Ce qui intéresse Google dans la voiture autonome ce sont les applications connectées, pas la production de voiture qui dégage beaucoup moins de marge. 
  • Je ne vois aucun constructeur qui prendrait le risque d'assumer la responsabilité civile et financière d'une voiture sans conducteur, je crois que la voiture Google restera dans leur parc où elle tourne actuellement.  
  • Dans la voiture autonome la responsabilité restera celle du conducteur.
Sur la voiture électrique:

  • Je continue à penser que la voiture électrique fait partie du développement de la voiture en général pour plusieurs raisons dont les contraintes au regard des émissions polluantes. Le zéro émission est incontournable.
  • Le tiers des LEAF vendues aux Etats Unis sont vendues à Atlanta parce que le maire a implanté des bornes de recharge partout dans la ville. 
  • L'Alliance Renault Nissan en se positionnant sur la voiture électrique s'est positionnée sur un créneau très porteur et donne une image très positive. 
  • Quand nous avons lancé la voiture électrique en 2007 nous étions le seul constructeur, aujourd'hui ils y sont tous. 
  • L'autonomie des batteries va doubler dans un horizon pas très lointain, leur poids et leur prix va diminuer."


mercredi 12 novembre 2014

Et si on changeait le paradigme de la bagnole ?

Oui, une LEAF en seconde voiture ! Pourquoi pas ? 
Combien de fois ai-je eu droit  à cette réplique au cours de mes pérégrinations électromobilistiques.  Mes interlocuteurs, bluffés par les avantages de l'usage au quotidien d'une voiture électrique, commencent à imaginer de s'en équiper eux aussi, mais "en seconde voiture, à cause de l'autonomie" s'empressent-ils de préciser. 
Pourtant bien souvent en faisant le récapitulatif des déplacements qu'ils sont amenés à faire dans la semaine et bien souvent également le week-end, les 120 à 150 km d'autonomie quotidiens du V.E. sont amplement suffisants pour y répondre. Et, bonus que je ne manque pas de souligner, dans des conditions d'économies appréciables compte tenu du plein à 2 €, de la suppression des vidanges et autres interventions indispensables aux véhicules thermiques.

Et si nous osions la voiture électrique en première voiture !

Si la voiture électrique correspond sans problème à un usage quotidien, qu'elle sert à aller au travail, à accompagner les enfants à l'école ainsi qu'à leurs loisirs, à faire les courses et assurer les différents déplacements pourquoi la "reléguer au rang de deuxième voiture" alors qu'elle est la plus utilisée ? 

Nous pouvons peut-être, comme le suggère, dans Psychologies.com la sociologue Anaïs Rocci, nous interroger sur notre rapport à la "bagnole" : 
"Alors pourquoi sommes-nous encore si hésitants à lâcher notre sacro-saint volant ? D’après Anaïs Rocci, « confrontés à une dissonance cognitive – c’est-à-dire tiraillés entre l’envie de conduire et celle de protéger l’environnement –, nous choisissons le plus souvent d’adapter notre discours plutôt que notre comportement ». Ce mécanisme de résistance s’appuie, selon elle, sur trois types de justifi cations.
La première est d’ordre symbolique et consiste à se réfugier dans le fatalisme, qu’il soit pessimiste (« Si les Chinois passent tous du vélo à la bagnole, ce n’est pas parce que je roule moins que ça va arranger les choses ») ou optimiste (« On va bien finir par inventer la voiture propre »).
Le deuxième type d’excuse est d’ordre social et renvoie la responsabilité du changement sur les autres – l’industrie, les pouvoirs publics – qui sont sommés de montrer l’exemple (« On demande toujours aux mêmes de faire des efforts. Les ministres ou les patrons ne risquent pas d’abandonner leur chauffeur pour prendre le métro… »).
La troisième explication, purement matérielle, désigne des obstacles réels (« Il n’y a ni bus ni train dans mon village »).
Pour Anaïs Rocci, il est d’autant plus difficile pour un individu d’abandonner ces discours d’autojustification que ceux-ci sont tenus par le plus grand nombre. 
Pourtant, comme l’indique le psychologue social Robert-Vincent Joule, engagé dans des actions de sensibilisation à la protection de l’environnement, c’est aussi « en situation de groupe que l’on augmente ses chances de changer, notamment en prenant des engagements publics tels que : “Demain, je vais travailler à vélo” ». Il appartient dès lors à chacun d’entre nous de décider – en conscience et de quelle façon – s’il s’engage à rouler autrement. ... " 

Mais alors comment faire pour les déplacements de plus de 150 km ?

Les nouveaux comportements autopartage, covoiturage que l'on voit s'esquisser notamment auprès des jeunes, et évoqués par l'article précité, peuvent certes répondre à titre individuel pour ces déplacement exceptionnels mais ne répondent pas au besoin dans le cadre d'un déplacement familial par exemple. 

Nous pouvons espérer que les loueurs de véhicules saisissent cette opportunité de proposer des services adaptés aux "électromobilistes" en adaptant leurs réseaux (proximité territoriale)  et leurs offres (location de véhicule électrique à grande autonomie).

Dans cet ordre d'idée nous voulons mettre en exergue trois initiatives intéressantes.

Tout d'abord l'offre NISSAN - HERTZ qui permet à l'acquéreur d'une LEAF de bénéficier d'une prime de 12.000 points et autres avantages pour la location d'un véhicule chez HERTZ ainsi que d'un voyage en train auto SNCF

Le concept BLOOWHEELS , location 24/24 h et 7/7 jours de véhicules électriques TESLA, BMW ... Ce service n'est pour l'instant disponible que pour la région parisienne . 

Le projet de loi pour la transition énergétique ayant introduit l'acquisition de 10% de véhicules électriques par les loueurs lors du renouvellement de leur parc, c'est aussi aux consommateurs que nous sommes de faire avancer les choses en formulant notre exigence de pouvoir louer des V.E.


Jean Claude LE MAIRE



jeudi 6 novembre 2014

Evolution des ventes de VE



Transition énergétique : le choix du vecteur, c'est maintenant
Pour développer fortement les énergies variables, la France devra s'appuyer sur le vecteur gaz, estime une étude publiée par l'Ademe. Mais auparavant, le modèle énergétique devra évoluer, le cadre économique et réglementaire être adapté.
04 12:32:12/11/2014 - Lire l'actu

© Actu-Environnement

lundi 3 novembre 2014

Une idée de Hollande: Les chaussées qui produisent de l'énergie .

Les Pays Bas, dans la province de Nord Holland, expérimentent la production d'électricité photovoltaïque à partir de chaussées recouvertes de cellules photovoltaïques baptisées SolaRoad


L'idée derrière SolaRoad est assez simple: la lumière du soleil tombant sur la route est captée par les cellules
solaires et transformée en électricité - en d'autres termes, la route se transforme en un grand panneau solaire. L'électricité produite par ce processus pourvoirait à diverses applications pratiques, compris l'éclairage des rues, la signalisation de sens de circulation, l'alimentation des voitures électriques et l'alimentation des habitations. Elle constituerait une étape novatrice vers un système de mobilité neutre en énergie.